Kelsingrove

Lorsque l’on se dirige vers le musée, ou que l’on est devant, on ne peut pas que être impressionné par cet imposant bâtiment : couleur rouge brique… Il y a d’ailleurs des cartes postales à son effigie et c’est amplement mérité selon moi ! (une de mes amies a d’ailleurs reçu une carte postale de ce lieu).
Ce musée vaut non seulement le coup d’oeil pour son architecture mais également pour son contenu.
En effet, la première impression que j’ai eu en le visitant est qu’on a affaire à un musée fouillis ou tout en un pour être plus polie.
Tour à tour musée d’histoire naturelle, d’art contemporain ou encore de beaux arts, ce musée est un lieu d’enchantement et regorge de très jolies oeuvres d’art.
Ainsi, on passe d’une salle avec des animaux empaillés à une salle consacrée à l’art flamand puis à des costumes samouraï pour finir dans une pièce sur le surréalisme. Les différents courants se côtoyent, tout comme les formes d’art.
Ajoutez à cela un petit côté labyrinthe car il faut faire plusieurs fois le tour pour tout visiter tout en ne sachant pas très bien ce qui nous attend lorsqu’on passe d’une pièce à une autre (ce qui contribue largement au charme de ce musée, il étonne ses visiteurs).

Parmi mes oeuvres préférés, il y a :

-ces têtes par
-ce tableau car les spectateurs peuvent imaginer ce que les personnages pensent

En conclusion, j’ai adoré visiter ce musée et je compte bien retourner y flâner. Si vous passez par glasgow, je ne peux que vous le recommandez chaudement (en plus, il est gratuit).

Un an après…

S’il y a un an, on m’aurait demandé comment je me voyais un an plus tard, j’aurais répondu : « Toujours en couple avec mon copain actuel, vivant avec lui à Belfort, avec certainement un projet de mariage. Niveau job, je serai soit en préparation d’un concours soit j’aurais trouvé un petit job, pas forcément dans mon domaine. »

Et je me serai plantée sur toute la ligne : actuellement, je suis célibataire, je vis à Rennes et j’ai un travail en CDI dans mon domaine.

Une année qui a été très mouvementée et qui me donne l’impression d’avoir duré bien plus que douze mois : j’ai vécu dans 4 villes différentes, occupé trois jobs, ai rencontré un nombre incalculable de nouvelles personnes venues de différents coins du globe, lié de profondes amitiés, vécu aussi bien de terribles moments que d’excellents… Heureusement que j’ai une grande capacité d’adaptation! Je parlais d’ailleurs avec mes amis de certains évènements en les datant de deux ans alors que non, ils dataient seulement de l’année dernière…

En une année, j’ai + vécu que durant les 7 précédentes, d’où cette impression que le jour où j’ai posé le pied en terre écossaise a été le premier jour du reste de ma vie…

cherry-blossom

Entre le 19 août 2014 et le 19 août 2015, il y a tout d’abord eu des mots d’une violence extraordinaire tenus par l’homme que j’aimais, des mots que je ne souhaite à personne d’entendre… Il ne m’a pas simplement quitté le jour là mais détruit ; détruit la confiance que j’avais en lui, en nous, en moi. Mon monde s’est écroulé sous mes pieds, alors j’ai quitté la France pour me reconstruire ailleurs.

L’Écosse m’a sauvé et m’a apporté bien plus : j’ai tout simplement commencé à vivre. J’ai ainsi acquis indépendance et autonomie pour ne plus jamais centrer ma vie autour d’un homme. J’ai gagné une maturité dont je n’ai pas forcément conscience (sauf quand je mets en relief mes réactions à celles que j’aurais eu auparavant) mais que mes proches ont remarqué. Je le remarque également dans des petites situations anodines. Par exemple, avant quand je ne savais pas faire quelque chose (comme recoudre un bouton ou réparer une chaise branlante), je demandais de l’aide à mes proches, maintenant je leur demande de m’apprendre à le faire. Mon attitude a changé, je suis devenue adulte.

Si l’Écosse a représenté mon adolescence, le retour en France a marqué mon entrée dans la vie adulte. Une entrée très chaotique, les premiers mois ont été très difficiles mais je peux enfin dire que depuis quelques semaines, j’ai pris mes marques et je me sens bien dans ma vie, dans ma ville, dans mon chez-moi. D’ailleurs le retour en France a signifié avoir mon premier Home Sweet Home ! J’ai toujours vécu seule depuis que je suis majeure mais l’appartement était une boite à chaussures et pas vraiment cosy… Alors je crois que c’est ma plus grande fierté de cette année : avoir réussi à trouver un petit nid douillet dans lequel je me sens bien, dans lequel je n’ai pas honte d’inviter mes amis ou un potentiel amoureux.

Cette année écoulée a été dure : le deuil de mon histoire d’amour, la solitude ressentie en Écosse (je pensais que la barrière de la langue serait le plus éprouvant alors que non, ça a été de me sentir autant seule, loin de tout et des personnes aimées… Mais là encore cela faisait partie de mon apprentissage), le premier choix douloureux de rester en Écosse ou rentrer en France, puis un second choix aussi douloureux et très personnel, les galères pour trouver un appartement, la galère pour s’intégrer dans un nouvel environnement professionnel, la fatigue physique causée par les déménagements, l’épuisement mental…

Mais vous savez quoi ? Je ne regrette rien et si c’était à refaire, je le referai (bon en changeant quelques détails au passage). Cette rupture m’a été bénéfique, elle m’a anéantie à un tel point que j’ai pu renaître et être enfin moi. Vivre enfin la vie que je voulais, commencer à réaliser mes rêves et surtout GRANDIR !

Même si je n’ai pas encore pardonné à mon ex pour les propos qu’il m’a tenu, même si j’ai conscience que tant que je ne me serai pas libérée de mon ressentiment à son égard, je ne pourrai pas m’engager librement dans une nouvelle histoire d’amour, je suis fière du chemin que j’ai parcouru durant cette année écoulée. Et finalement, quand je repense à la vie que je me serai imaginée, elle me paraît fade et moins satisfaisante que ma vie actuelle.

Bref, c’est un bilan positif que je dresse aujourd’hui et je garde à l’esprit que d’un évènement négatif, peut naître de belles choses.

waves-of-change

Mes séries de l’été

Ayant déménagé à deux reprises ces six dernières semaines ainsi qu’ayant passé quelqus jours en Laponie Écosse, mon budget vacances s’est réduit à peau de chagrin. Mais loin de me démoraliser, je me dis que cela n’en est pas moins une formidable opportunité pour découvrir ma nouvelle région, la Bretagne, ainsi que sa voisine, la Normandie.

Par ailleurs, j’ai choisi mes séries de l’été pour leur côté dépaysant. Ansi, je vais voyager :

du côté de l’Afrique, et plus particulièrement au Botswana, avec l’Agence N°1 des dames détectives. Cette série qui ne comporte que 7 épisodes, relate le quotidien d’une femme qui souhaite ouvrir et vivre de son agence de détectives.

no1ladiesdetectiveagency

Pourquoi cette série ? Aaaah la savane, la musique africaine, les éléphants, les couleurs vives et un personnage principal féminin. La série semble légère tout en abordant des sujets sérieux, de quoi réfléchir sans se prendre la tête.

Je me suis rendue compte avec cette série que c’est la première que je regarde qui se déroule sur le continent africain. J’aurais bien envie de découvrir d’autres séries, alors si vous avez des idées à me soumettre, je suis preneuse !

du côté de l’Angleterre, avec la fameuse série Broadchurch.

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Pourquoi cette série ? j’avoue, le côté policier, la grisaille, c’est pas très joyeux tout ça. Mais à ce qu’il paraît cette série est géniale et totalement impévisible. Et relativement courte. Et elle se passe au bord de la mer. Ca revient à lire un bon Agatha Christie !

– du côté du 8ème-9ème siècle de notre ère, à l’époque des Vikings, avec la série éponyme (j’en suis à la saison 3)

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Pourquoi ? Raaagnaaar !! Pas besoin d’en dire plus ! Parfaite pour les hautes températures également !

– on revient à notre époque et on va faire un tour du côté des USA, avec la série Young&Hungry

youngandhungry

Pourquoi ? Pour le chassé-croisé amoureux entre un patron millionaire et sa chef à domicile, sur fond d’humour et de situations plus cocassses les unes que les autres. Pas vraiment dépaysante mais vraiment très rafraichissante et parfaite pour l’été !

 

Avec en accompagnement des petites douceurs à grignoter ou à boire, de quoi passer de bons moments cocooning chez soi ! 🙂

Et vous, que regardez-vous cet été ? Est-ce que vous vous concoctez un petit programme de séries spécialement pour les vacances ? Des séries à me conseiller ?

 

 

Ces prochains jours, je vais…

large (1)

– étrenner ma nouvelle valise (rose)

-sans personne pour venir cette fois me chercher à l’aéroport (et aucune idée de comment rejoindre mon hôtel de l’aéroport)

-boire une WKD puis enchaîner avec plusieurs Jagerbomb

-le revoir

– finir la soirée dans une super boite de nuit jusque pas d’heure

-repenser à ce qu’il m’avait dit avant que je parte « quand tu reviendras, rien n’aura changé » alors que si, tout a changé…

-rencontrer plein de nouvelles personnes sans avoir peur du ridicule « I’m French ».

-me dire que ce qu’il y a bien en Écosse, c’est qu’on ne se fait pas la bise…

-porter une petite veste voire un petit pull (non je refuse de prendre un manteau d’hiver dans ma valise)

-me répéter en boucle que je ne suis pas seule, que j’ai la chance d’avoir des amies formidables

-manger un délicieux fish& chips, et peut-être me laisser enfin tenter par un vrai Scottish breakfast

-ne pas laisser une peur me pourrir mon week-end

-ne pas craindre de mourir de chaud

-avoir peur de me rendre compte que je n’ai pas fait le bon choix en partant d’ici…

-voir des hommes porter le kilt à presque chaque coin de rue…

-ne toujours pas savoir où je vais dormir samedi soir

-ni dimanche soir

-me réhabituer à cet accent si particulier et si lovely

-ne pas voir le temps passer et n’avoir aucune envie de rentrer en France

Bref, demain je retourne à Glasgow… Ascenseur émotionnel et week-end pas très reposant en vue. Rien d’organisé si ce n’est de voir un maximum les gens qui me manquent (et faire quelques restos, mais quand on me connait, on sait que je ne badine pas avec la nourriture!). +  L’Ecossais que j’appréhende de revoir car je ne sais à quoi m’attendre de sa part, il a bouleversé tous mes plans depuis quelques jours… Il a toujours été imprévisible, toujours été là où je ne l’attendais pas mais sur ce coup-ci, cela a l’effet de me laisser toute désemparée et de me faire sentir tellement vulnérable (les sentiments tousa toussa…) J’ai moins de 36heures pour cacher l’effet qu’il produit sur moi (pas facile face à des grands yeux bleus qui ont une facheuse tendance à lire en moi comme en un livre ouvert…) et me montrer maitresse de la situation…

Et si on avait trois jokers en amour ?

image Que l’on soit en couple ou célibataire, il faut bien reconnaître que l‘on se pose continuellement des questions sur l’amour : – En couple, lorsque tôt ou tard se dresse le premier obstacle et que l’on se demande : « Est-ce que je me bats ou je lâche l’affaire? » « Est-ce que ma relation vaut le coup que je me batte pour elle ou est-ce que je me bats contre des moulins à vent ? ». Ou tout simplement  : « Es-t-il le bon ? Notre relation va t-elle durer ? » – Lorsque l’on est célibataire : « quand est-ce que je vais trouver le Bon ou est-ce que je vais continuer encore longtemps de tomber que sur des crétins / crapauds ? » « est-ce que je vais galérer toute ma vie en amour ou un jour j’arriverai à me caser et que ça marche ? » « est-ce que mon ex va revenir ? » Imaginons que l’on dispose de trois jokers sur notre vie amoureuse, que l’on peut poser trois questions sur notre présent ou futur amoureux et avoir la réponse ! Utopique c’est sûr, mais ce serait tellement pratique et quel gain de temps ! Fini les doutes, fini de se prendre la tête avec toutes ces questions, fini de rester dans une situation où est malheureuse quand on sait que la fin est inéluctable ! Pourquoi trois ? – parce que c’est mon chiffre préféré – parce que le génie de la Lampe accorde trois voeux – parce que ce serait un filet de sécurité à n’utiliser qu’en cas d’urgence ou à un moment crucial de notre existence : célibataire endurcie ou qui enchaîne les mauvaises rencontres, après une demande en mariage ou lorsque l’on a un projet bébé pour savoir si on fait le bon choix ou encore si on a connaissance d’un adultère, savoir s’il faut pardonner ou partir. – parce que malheureusement on apprend + des mauvaises expériences que des bonnes et donc, il nous faudrait quand même oser et se planter pour grandir, pour devenir une meilleure version de soi-même en amour et ainsi être prête quand on croisera quelqu’un avec qui on peut vivre une histoire d’amour durable. Parfois j’aimerais vraiment que ce soit possible, d’avoir une autre certitude que celle qu’ « il n’y a aucune certitude en amour ». Je me dis aussi que j’aurais déjà utilisé tous mes jokers à l’heure actuelle ou aucun par peur de les gâcher bêtement …

0ù la direction d’un regard devient un signe annonciateur de rupture… (et l’inspiration pour un article)

Dernièrement, j’ai eu une conversation avec un ami divorcé (depuis plusieurs années) qui a débouché sur « oh tiens et si je te montrais la photo de notre mariage ». Sur cette photo, prise à la sortie de la mairie je suppose, ils sont beaux, ils forment un joli couple et une jolie famille avec leurs deux petites têtes blondes à leurs côtés qui affichent un grand sourire. Il me fait remarquer que leurs deux petites filles et lui regardent vers la gauche tandis que son ex-femme regarde vers la droite. Un détail fort amusant ma foi, jusqu’à ce qu’il ajoute :

« Cela voulait déjà tout dire, on regardait pas dans la même direction… La seule à ne pas regarder dans la même direction, c’était elle. »

On sentait une pointe de douleur dans ses propos mais surtout que pour lui, ce simple regard tourné dans la mauvaise direction prédestinait de la tournure de leur mariage.

A ce moment-là, j’aurais bien aimé avoir la faculté de remonter le temps et revenir au moment où il a tenu cette photo entre ses doigts : quel discours tenait-il ? avait-il déjà eu un pressentiment qu’elle partirait quelques années plus tard et avait réprimé cette intuition ? ou avait-il plaisanté à ce propos, trouvant cela simplement anecdotique mais ne présageant de rien ?

Je reste convaincue que le jour où elle l’a épousé, elle se voyait finir sa vie à ses côtés, et que la routine, une rencontre, les aléas des sentiments l’ont poussée à rompre ses vœux.

Mais je comprends tout à fait qu’après une déconvenue sentimentale, on ait cette réflexion « j’aurais dû m’en douter qu’on était pas fait l’un pour l’autre, on ne regardait pas dans la même direction elle et moi ». Cela fait même partie du processus de guérison, cela nous aide à passer à autre chose en se disant que quelqu’un de mieux, quelqu’un qui nous correspond mieux nous attend quelque part.

Combien de fois je me suis dit que tel homme n’était pas fait pour moi parce que au choix il était nul en orthographe / il fumait / il avait une petite bite ou n’était pas doué au lit, ou encore tout simplement parce qu’il ne savait pas cuisiner ? Après chacune de mes ruptures, pour tout vous avouer !

Et pourtant ça ne m’a pas empêché de continuer à rencontrer et à tenter avec des hommes qui étaient loin d’être des dieux au lit et encore des Victor Hugo ou des Rimbaud… Tout comme j’ai cru qu’un homme doué de sa plume et d’autres attributs de son corps pouvait être l’homme de ma vie et je me suis plantée royalement !

Je crois très fort en l’intuition, je crois très fort cette petite voix intérieure qui saura tirer la sonnette d’alarme en temps voulu. Mais je sais aussi que ma petite voix intérieure ne s’appelle pas Madame Irma, qu’elle nous dit ce qui est bon pour nous sur le moment, qu’elle nous dit de fuir tel homme car il va nous faire souffrir dans un avenir proche mais qu’elle ne peut pas nous alerter « si tu sors avec cette femme, dans 10 ans vous divorcerez ». Non, notre intuition nous dira plutôt « tu peux vivre une belle histoire d’amour avec elle, est-ce que tu prends le risque de voir jusqu’où elle te mène ? ».

A nous ensuite de ne pas nous blâmer à chaque déconvenue, d’ériger le moindre signe en « signe annonciateur du désastre » car il n’y en a pas toujours. Et garder à l’esprit que l’homme de notre vie pourra ne pas savoir cuisiner et qu’il n’imaginait pas trouver en une fille qui n’aime pas la bière, la femme de sa vie.

Et si je vous parlais d’amour…

love

Quand j’ai ouvert ce blog, j’avais dans l’optique de l’alimenter avec mes récits de balades écossaises, de lieux ou de musées visités, ou tout simplement de ma vie en Écosse.  Mais la vérité, c’est que quasiment tous ces articles (je crois en avoir publié un, miracle !) sont restés sous la forme de brouillons. Par flemme de les mettre en forme, de trouver la phrase d’accroche, de me plonger dans les photos…

Je ne désespère pas de finir un jour ces articles, parce que l’Écosse est un pays magnifique et aussi parce que j’aimerais partager mes récits et mes centaines de photos avec vous.

J’ai donc clairement compris que le blog lifestyle, ce n’était pas pour moi.

Et puis, une petite voix au fond de moi m’a dit que si j’avais intitulé mon blog « in love » ce n’était pas pour rien, c’est parce que l’amour j’adore ça.

Je suis une de ces personnes qui raffole des films d’amour, qui écrit des histoires d’amour (toutes inachevées), qui adore les mariages (et y faire la madeleine) , qui adore demander aux couples comment ils se sont rencontrés et qui aime parler d’amour avec ses amis ou des inconnus.

L’amour c’est aussi en quelque sorte le moteur de ma vie. L’amour, ou plutôt les désillusions de l’amour, m’ont permis de grandir, de me remettre en question, de remettre en questions certains de mes schémas. L’amour de mes grands-parents a toujours été mon cocon, ma manière de savoir que j’existais aux yeux de quelqu’un. Même quand ils se soucient un peu trop de moi et que ça a le don de m’irriter, je suis également reconnaissante qu’ils s’inquiètent pour moi. Ils sont une force positive, bienveillante dans ma vie et je les remercie pour ça. L’amour aussi de mon père, que j’ai essayé de gagner, d’en être digne, avant de me rendre compte récemment qu’il m’aime à sa manière.

D’ailleurs, c’est l’amour ou plutôt la fin d’un amour qui m’a poussé en août 2014 à faire mes valises et oser quitter la France. C’était un vieux rêve mais c’était le genre de rêve que je me voyais réaliser à deux. Et puis, au fond du gouffre, j’ai eu envie de faire quelque chose pour moi, de ne pas rester là passive, à attendre qu’un homme veuille bien partir avec moi. Un mois plus tard, je quittais l’appartement dans lequel je vivais depuis plus de sept ans, cet appartement dont j’arrivais pas à déménager (alors qu’il me sortait par les trous de nez) par peur du changement principalement. Je serai presque reconnaissante envers mon ex de m’avoir quitté aussi brutalement mais quand même il ne faut pas abuser, il a été odieux et j’ai encore pas mal de blessures à panser à cause de lui.

Moi qui centrait ma vie sur celle de mon compagnon, moi qui était totalement dépendante affective, j’ai osé prendre ma vie en main. J’avais touché le fond et je n’avais peur de rien (le pire qu’il pouvait m’arriver étant de mourir et j’en avais rien à faire de mourir) alors c’était le moment idéal pour partir. Comme je l’ai dit à mes amis, j’ai simplement écouté ma petite voix me disant que je devais partir.

En arrivant sur les terres écossaises, j’étais loin d’imaginer que j’y trouverais mon indépendance, la maturité qui me manquait ainsi que le moyen de lutter contre ma dépendance affective. Et encore moins que j’avais des ressources insoupçonnées en moi ni que je ferais de belles rencontres amicales.

Et que j’y trouverais l’amour.

Et puis, il y a eu cette offre d’un travail meilleur mais en France, travail qui m’obligeait à quitter l’Écosse deux semaines plus tard. Peu de temps pour me décider mais cela m’a permis de réaliser que mon histoire d’amour ne guidait plus ma vie, car même si cela a été très dur, j’ai privilégié le travail à lui.

Parfois il m’arrive de regretter ce choix car la vérité, c’est que je n’ai plus ma place en France. Quand on m’a demandé où je voulais vivre en France dans le cadre de mon travail, je n’ai d’attaches nulle part. Juste une envie d’éviter certaines régions où je n’ai aucune envie d’y vivre, mais aucune région ne fait vibrer mon cœur. D’ici 4 ans au plus tard, j’aimerais bien retourner en terres anglaises (je suis bien tentée par Portsmouth). Mais d’ici là, que sait ce que la vie me réserve… S’il y a un an, on m’avait dit ce que serait ma vie maintenant, je ne l’aurais jamais cru, alors je me garde bien de faire des plans pour l’avenir, sachant le plaisir qu’a la vie de les déjouer. Mais c’est bien là le principe de la vie : imprévisibilité. Principe que j’ai totalement accepté tout en gardant le gouvernail de ma vie, durement acquis.

lifegoeson

Je suis fière de moi d’avoir osé parler de l’évènement à la base de ma décision de changer de vie. J’ai longtemps gardé ça pour moi, parce que je n’en étais pas fière, parce que cela continuait à bloquer dans ma gorge. J’ai l’impression qu’oser en parler m’a fait passer un cap vers la clôture de cette histoire et pouvoir enfin tourner la page.

Tout ce laïus pour vous dire que je souhaite donner comme ligne directrice à mon blog : l’amour. L’amour dans sa forme la plus large possible (il se peut même que je parle de l’amour de la cuisine) ainsi que de développement personnel (je poursuis toujours ma quête pour être la meilleure version de moi-même).

A bientôt !

Mes petits plaisirs écossais ♥

*Écouter le Google Game  à la radio (Heart Scotland) dans ma voiture aux alentours de 8h25. Le principe du jeu est tout simple : il suffit de deviner la fin la plus populaire d’une des recherches Google. Par exemple, « est-ce que les tigres…? » (la réponse à trouver étant : ronronnent). Je me prends au jeu et j’aime beaucoup le cérémonial, car les animateurs font prêter serment aux auditeurs, la main sur le coeur, de ne pas tricher.

*Parer ma voiture d’un nez rouge. A l’occasion du Red Nose Day (qui est une oeuvre de bienfaisance en faveur des enfants malades), j’ai acheté un nez rouge à mettre sur le pare-choc de ma voiture. Par contre, pour le côté discret, c’est clair qu’on repassera mais je trouve ça très drôle !

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*Manger des crumpets (c’est une sorte de pancakes mais très épais)! J’adore ça !

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*Boire une WKD. C’est ma boisson alcoolisée favorite et ça a un peu le goût des bonbons schtroumpf !

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*Les dimanches. Mes dimanches sont bien plus joyeux ici qu’en France, car contrairement en France où le dimanche est synonyme de désert et ennui, ici, c’est synonyme de shopping, de brunch, de musées…  Le dimanche est un jour comme les autres, et ça c’est super !

*Quand on me parle en français ! Je fonds totalement quand un Anglais parle en français (rhaa le charme de l’accent anglais  !! ) et je suis très touchée qu’ils fassent l’effort de prononcer quelques mots dans ma langue natale !

*Prendre la voiture et au bout de même pas 15 minutes, me retrouvée en pleine nature, entourée uniquement de montagnes, de moutons et autres paysages magnifiques ! C’est toujours aussi dépaysant !

*Sortir dans un pub avec mes amis. Ça, c’est une évidence ! Et faire la rencontre de nouvelles personnes ! Les Ecossais sont vraiment très amicaux, et très accessibles. (Ceci est vrai à Glasgow, et un peu moins à Edinburgh).

Et vous, quels sont vos petits plaisirs (que vous habitiez en France, en Angleterre, ou ailleurs) ?

Men In Kilt : Janvier

Ce qui est fantastique dans le fait de vivre en Ecosse, c’est de sortir en ville et de croiser quasiment systématiquement un homme portant le kilt. D’ailleurs, c’est même un de mes petits bonheurs écossais !

Pour l’anecdote, les premières semaines qui ont suivi mon arrivée, je ne pouvais m’empêcher de dégainer mon appareil photo dès que je voyais le bout d’un Tartan… Une vraie chinoise !

J’ai envie tout au long de cette année, de partager avec vous ces clichés sans prétention, comme si je vous emmenais avec moi lors de mes promenades à travers l’Ecosse et surtout à travers sa tenue emblématique !

Pour débuter la série des Hommes en Kilt, je vous propose ma première photo prise d’un homme en kilt, photo prise à Glasgow en septembre 2014 (pas forcément la plus réussie mais c’est la première *larmichette au coin de l’oeil*) :

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Boire en pissant

Boire un verre d’eau tout en étant aux toilettes fut ma première expérience de philosophie cette année (extraite du livre « 101 expériences de philosophie quotidienne ») Cela ne nécessitait que peu de préparation et peu de temps tout en étant suffisamment incongru pour me plaire.

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Ce que j’ai pensé de cette expérience : j’ai eu l’impression que ce qui entrait par ma bouche ressortait directement par l’autre orifice, comme s’il y avait un tube qui reliait uniquement et directement ma bouche et ma vessie. Une impression de vase communicant entre ces deux organes.

A refaire de temps en temps, c’était plutôt amusant !

Cela m’intéresserait beaucoup d’avoir vos impressions également si cette expérience vous tente ou si vous l’avez déjà faite par le passé.